Visions transatlantiques
Itération #3
Présentée en dialogue avec Waves 2.0 Terra (2023) de Memo Akten
dans l'exposition Sous la surface : une étude solaristique
Commissariat : Nathalie Bachand
À Sporobole, Sherbrooke, QC
du 27.09.2024 au 16.11.2024
En collaboration avec :
Les artistes-chercheurs Max Boutin et Marc-André Cossette,
Le réseau de recherche-création en arts, culture et technologies Hexagram
Geotop (UQÀM) le centre de recherche interuniversitaire sur la dynamique du système Terre et les laboratoires de géologies et micropaléontologies marines
la paléocéanographe Anne de Vernal.
L'installation Visions transatlantiques s'articule à partir du programme informatique « Sonder le monde » conçu spécialement pour explorer la topographie de l'infrastructure sous-marine d'Internet, sa connectivité avec l'espace terrestre (littoral) et son processus de visualisation dans l'espace d'exposition à partir d’une vingtaine de câble référencés dans l’océan Atlantique :
Greenland Connect (2009, 4,580km)
Exa North and South (2001, 12,200km)
Atlantic Crossing-1 (AC-1) (1998, 14,301km)
EXA Express (2015, 4,600km)
Havfrue/AEC-2 (2020, 7650km)
AEC-1 (2016, 5,521km)
Amitie (2023, 6,792km)
Tata TGN-Atlantic (2001, 13,000km)
Apollo (2003, 13,000km)
Yellow (2000, 7,001km)
FLAG Atlantic-1 (FA-1) (2001, 14,500km)
Grace Hopper (2022, 7191km)
MAREA (2018, 6,605km)
Dunant (2021, 6400km)
GlobeNet (2000, 23,500km)
Monet (2017, 10,556km)
South Atlantic Cable System (SACS) (2018, 6,165km)
South Atlantic Inter Link (SAIL) (2020, 5,800km)
EllaLink (2021, 6,200km)
Les visualisations qui en découlent sont générées en temps-réel et en synchronisme par le programme informatique. Notamment avec l'interprétation des données géographiques des trajets des câbles sous-marins relatives à la Submarine Cable Map de Telegeography en tracé lumineux topographique, mises en dialogue avec les vues satellites de leurs sites d'atterrissages sur le littoral en morphing à partir des données de Google Earth.
Également avec des échantillons sédimentaires prélevés par forage des fonds marins dans l’Atlantique provenant de l’International Ocean Discovery Program (IODP). Ceux-ci sont présentés au sol au travers d’un écosystème d'écrans montrant des observations au microscope et laissant apparaître des microfossiles ainsi que des fragments de résidus technologiques :
Carte des forages scientifiques dans l'Atlantique, programmes DSP, ODP, IODP superposée à la carte des câbles transatlantiques de Telegeography.
Depuis fin 2022, Juliette Lusven collabore également avec l'Institut des Sciences de la Mer de Rimouski (ISMER). Dans ce contexte, elle a participé à une mission océanographique dans l'estuaire maritime du Saint Laurent, où elle a développé une série de vidéos sous-marine explorant la colonne d’eau, entre la surface et le fond-marin dont une des visualisations est présentée dans l'exposition en articulation à l’installation Visions Transatlantiques.